mercredi 14 juillet 2010

Fenêtre / Lumière / Couleur / Espace : Daniel BUREN







Côté cour

Une salle à l'intérieur du bâtiment

Côté jardin


Cette « lame » réfléchissante débute dans la cour sur 11 mètres 50 de long, traverse tout le corps central du bâtiment sur ses trois étages et ressort par les fenêtres en enfilade sur le jardin pour s’interrompre 11 mètres 50 plus loin dans le jardin du musée national Picasso.




























Ce travail plastique de Daniel Buren comprend également la transformation visuelle des principaux espaces publics intérieurs de l’hôtel Salé : hall d’entrée, grand escalier, salon Jupiter. Le miroir est également utilisé dans ces espaces comme le moyen et le support du travail. Il permet une modulation sensible, optique et physique des espaces en occultant certaines ouvertures et passages ou en ouvrant des circulations et parcours inédits dans l’espace du musée.









Lorsque le soleil frappe la façade côté cour (le matin), ce sont les escaliers dont les contremarches sont rythmées par une succession de bandes blanches alternées avec la pierre et tous les espaces transformés grâce aux miroirs installés dans le hall d’entrée et le salon Jupiter qui se couvrent des cinq couleurs ainsi projetées, qui se forment et se déforment sur chacun des obstacles rencontrés au fil des heures.







Pour en savoir plus
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Daniel Buren 'La coupure' Musée Picasso Paris 2008

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Démarche de l'artiste

Daniel Buren

En 1965, Daniel Buren met au point son vocabulaire artistique : des bandes verticales alternées blanches et colorées de 8,7 cm de largeur. Le choix d'un motif fabriqué industriellement répond à son désir d'objectivité et lui permet d'accentuer le caractère impersonnel de son travail.

En 1966, Buren s'associe avec les peintres Mosset, Parmentier et Toroni, avec lesquels il organise des manifestations très controversées. Ce qui lie "BMPT " est la pratique commune de la répétition systématique d'un même motif, ainsi que la volonté de s'opposer radicalement à la scène artistique parisienne, très académique et dominée alors par l'École de Paris. Ce travail en commun est pour Buren l'occasion d'examiner non plus seulement les limites physiques de la peinture, mais également les frontières politiques et sociales du monde de l'art.

Buren met au point le concept du travail in situ, c'est-à-dire d'une intervention artistique intrinsèquement liée au lieu dans laquelle elle se trouve. Buren procède toujours à une analyse du lieu dans lequel il place ses bandes, en révélant ces particularités les plus significatives et les moins visibles.






Autres travaux in situ de Daniel Buren

Daniel Buren au Grand Palais (Travail in situ) - La Force de l'Art 02 (P...

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Site officiel de Daniel Buren.
Cliquer sur le lien suivant:
http://www.danielburen.com/.






http://www.musee-picasso.fr
http://archeologue.over-blog.com/article-27356148.html
http://www.er.uqam.ca/nobel/m175320/contenu_2.htm




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